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SILVANA MANGANO



 

Le 21 Avril 1930, la brillantissime Silvana Mangano vient au monde dans un quartier pauvre de Rome. Son père est un cheminot, sa maman est anglaise. La divine naissance n’est que peu fêtée, on est très pauvres chez les Mangano. Mussolini, le « Duce », dictateur d’opérette mais aussi mégalomane, criminel et tonitruant que les autres promet des avenirs de gloire et de richesse aux Italiens. Ne leur assure t il pas de leur rendre ce qui est à eux ? Rien de moins que l’empire romain de César ? Il promet aux riches et aux bourgeois. Les ouvriers, les paysans, ils peuvent bien crever, il s’en fout !

 En 1930 il n’a pas encore besoin de leurs bras ni de leur sang, pour le moment il doit encore faire financer ses délires totalitaires. A eux, il mentira plus tard.

La petite Silvana a un frère aîné, Roy, et elle aura encore deux petites sœurs : Patrizia et Natascia. Les Mangano sont donc très pauvres. Les enfants n’ont jamais eu de chaussures et la guerre éclatera avant qu’ils n’aient eu le loisir d’avoir leur première paire !

 Ce n’est pourtant pas faute d’essayer de s’en sortir, mais l’Italie des années 30 est encore une Italie de castes et une épouse de cheminot, fût-elle une belle Anglaise ne peut guère espérer qu’un travail d’usine sous payé…Et encore !

Pourtant la courageuse maman de Silvana Mangano réussira dès 1937 à offrir des cours de danses à sa petite Silvana qui ne rêve que de ballet et d’opéra.

 

L’Italie va sortir du conflit complètement détruite, littéralement exsangue. Le peuple à faim, la misère le chômage et la famine règnent et même si on a pu aller cracher sur la dépouille de Mussolini pendue à un crochet en place publique, la paix est une paix maigre et amère. La petite Silvana a quinze ans et traînaille dans les rues de Rome, efflanquée au milieu des soldats bien propres et bien nourris de l’armée d’occupation. Chez les Mangano comme chez les Lollobrigida qui partagent le même misérable sort romain, les filles aussi doivent travailler si on veut que toute la famille puisse se nourrir. Gina Lollobrigida formée aux beaux-arts fait les portraits des soldats américains qu’ils peuvent envoyer à leur fiancée.

Silvana, formée à la danse trouve un très modeste emploi de mannequin.



 Certes la paix est revenue en Italie. C’est une paix de vaincus. Une liberté d’occupés, une liberté sans espoir, une liberté qui a faim.

Mais les ruines de la catastrophe mussolinienne seront aussi le terreau d’une nouvelle ère de prospérité pour l'Italie et plus précisément pour son cinéma.

Avec des films faits avec trois fois rien, avec ce que l’on peut encore trouver pour en faire, les cinéastes italiens clament aux yeux du monde leur situation absurde et tragique.


Un nouveau ton est né, le « néoréalisme », Nouvelle vague dix ans avant la lettre et faite de talent, de sensibilité, de vérité et d’émotion. Un cinéma comme on en reverra hélas jamais. Un cinéma de génies qui fait se tourner les yeux du monde vers l’Italie, nouveau berceau des arts filmés. Aussitôt émergent de grands noms de metteurs en scène, et dans leur sillage des producteurs et des stars, Très vite on se pâme, on admire et on pardonne à Cinecitta d’avoir été enfantée par Mussolini en personne.

 

Mais qui dit cinéma dit stars qui dit stars dit starlettes et qui dit starlettes dit bikinis et concours de beauté ! En 1947, un évènement qui va bouleverser le paysage cinématographique des vingt prochaines années a lieu à Rome et personne ne peut encore se douter de l’incroyable présage qu’est l’élection de miss Italie 1947, seconde du nom. L’Italie n’a commencé à fêter ses jeunes beautés sur ses vieilles ruines que l’année précédente ! C’est une petite ouvrière Milanaise, Lucie Borloni, un rien sauvageonne qui a délaissé sa boulangerie pour venir concourir et faire triompher son sourire radieux, sa musculature sportive et ses aisselles velues. Lucie Borloni deviendra célèbre sous le pseudonyme de Lucia Bose, l’une des très grandes dames du cinéma italien. Sa première dauphine est Gianna Maria Canale, une des futures reines des péplums en tous genres et vedette internationale. La seconde est Gina Lollobrigida, la bombe planétaire que l’on sait et la troisième n’est autre qu’Eleonora Rossi Drago, autre divinité vénérée par des générations de spectateurs italiens fascinés par son élégance et sa grâce hautaine et un rien mélancolique. Parmi les perdantes : Silvana Mangano ! Elle partait pourtant favorite puisqu’elle était « Miss Rome 1946 ».



Ainsi en un soir, l’Italie découvrait cinq des visages qui feraient toute la gloire de son cinéma des années futures. Jamais plus dans l’univers un tel miracle ne se reproduisit.

A croire que la guerre est salutaire à la beauté des filles !

On peut supposer sans prendre trop de risques que la défaite fut bien amère pour la vaincue. Heureusement qu’elle avait pour se consoler les belles épaules de son premier amour, un jeune aspirant comédien nommé Marcello Mastroianni. Pour sécher les larmes de sa belle, il lui promit de la fair engager au cinéma lorsqu’enfin il trouverait un rôle.


Silvana renifla, sécha les larmes en question et ne s’en voulut qu’à elle-même.

On avait parlé d’elle comme d’une « Rita Hayworth qui aurait de la classe ». Elle n’en avait pas cru un mot. Silvana se trouvait grosse, ou tout du moins elle détestait ses formes de « Bella Ragazza » qui faisaient se retourner sur elle et siffler les garçons dans la rue. Elle avait horreur de ça.

Et puis du cinéma, Silvana en avait fait déjà.

Oh, trois fois rien, à peine une figuration dans un film français tourné dans la Rome de 1945 par Roger Chanas : « Le Jugement Dernier ».

Son titre de miss Rome lui avait valu un contrat mais personne ne l’avait appelée !

 

Marcello Mastroianni tiendra promesse. Déjà en partance sentimentale vers d’autres ciels de lits, il « fourgue » littéralement Silvana à Alberto Lattuada, le suppliant de lui trouver quelque chose, n’importe quoi dans son prochain film : Il Delitto di Giovanni Episcopo. Ce ne sera guère plus qu’une figuration, mais Mastroianni l’ignore encore, il vient de poser le premier jalon d’une fantastique carrière. Lattuada n’a rien à faire faire d’intéressant à la jeune fille. Mais son physique de déesse hollywoodienne, sa grâce de danseuse, sa dignité hautaine et surtout la mobilité de cet incroyable visage de madone, tout ça va le fasciner. Ce génie du cinéma à qui Fellini reconnaissait tout devoir sera sa vie durant et bien qu’il soit l’époux de la splendide Carla del Poggio, un des admirateurs les plus assidus doublé d’un ami fidèle de la future diva « la » Mangano.



Silvana va encore tourner deux ou trois sottises avant que n’explose en 1949 la bombe de « Riz Amer » qui fera d’elle une star planétaire pour toujours. Le film de Guiseppe de Santis sera pour Silvana ce que fut « Gilda » pour Rita Hayworth et ce que seront « Caroline Chérie » pour Martine Carol et « Et Dieu Créa la Femme » pour Brigitte Bardot. L’explosion est d’autant plus sensationnelle que le « néo réalisme » italien n’est pas un cinéma de pin-up, on n’est pas à Hollywood. Il s’agit de monter à la face du monde la vérité crue d’un monde si affligé que ses héros se débattant contre un implacable destin qu’ils n’ont ni voulu ni mérité en deviennent poétiques et grandioses.

 Et soudain, émergeant au milieu de toutes ces larmes aussi amères que son riz, Silvana Mangano, créature de chair et de feu aux courbes bien nourries sanglées dans un short, ce qui ne s’était encore jamais vu. Besognant courbée jusqu’à l’hébétude avant de s’effondrer sur sa misérable paillasse et rêver à bon marché, jambes dénudées, en feuilletant des romans photos à l’eau de rose qui la font quitter sa rizière fatale le temps d’une rêverie sur papier noir et blanc.

Silvana à la chevelure sauvage, au peignoir fatigué, au pull noir porté sur la peau blanche n’a pas les fourreaux de satin et les gants d’opéra de Rita Hayworth. Elle ne danse pas dans les luxueux casinos argentins pour émoustiller Johnny Farrell alias Glenn Ford qui remet sa rousse chevelure en ordre à coups de gifles.

Silvana travaille comme une esclave les pieds dans l’eau sale et glacée du Pô, courbée jusqu’à ce que mort s’en suive pour s’offrir du pauvre rêve en images. Mais lorsqu’elle se redresse pour éponger la sueur de son front, l’Italie tremble de plaisir et de désir devant l’incarnation de la plus belle femme du monde triomphant de la misère des hommes.

D’ailleurs la réalité rejoint la fiction sur le tournage, les vraies travailleuses saisonnières du Pô tournent dans le film après leurs journées harassantes, trouvant dans ce surcroît de travail la part de rêve que la Silvana de l’intrigue trouve dans ses romans photos.



Le film est un triomphe mondial inouï, il a les honneurs de Cannes avant les honneurs des Oscar où il est nommé en meilleur film étranger. En un seul film, Silvana devient la superstar de son pays, elle est déifiée et symbolise à jamais la quintessence de l’érotisme et de la féminité en un seul personnage que l’on confondra à tout jamais avec elle. D’ailleurs n’ont-elles pas le même prénom dans le film et dans la vie : Silvana.  Son image dans « Riz Amer » rejoint au panthéon des incontournables érotiques du cinéma la jupe de soie blanche de Marilyn qui s’envole autour de ses jambes, les gants de Gilda et les jarretelles de Marlène Dietrich !

 Et même si l’actrice a tourné plusieurs films avant celui-là, elle devient quand même star en un film. En 1949 elle est la plus grande vedette du pays et j’aurais donné cher pour voir la tête de Marcello Mastroianni.


En 1961, l’image de Silvana Mangano dans « Riz Amer » apparaît toujours aussi torride et pour sa première diffusion au petit écran, il aura les honneurs du carré blanc ! Trois ans seulement séparent la Rita Hayworth de Gilda de la Silvana Mangano de « Riz Amer ». Mais en 1961, l’érotisme de Gilda est déjà une pièce de musée pour cinémathèques poussiéreuses alors que l’image de Silvana n’a rien perdu de son impact sur la génération suivante. Après un tel succès personnel, Silvana Mangano signe un contrat avec la « Lux Film » et épouse le producteur Dino de Laurentis qui s’apprête à devenir avec Carlo Ponti le producteur le plus puissant d’Italie et bientôt du monde.



 

Tous les avenirs toutes les gloires sont alors promises à Silvana Mangano. Elle est sans conteste possible la « vamp » numéro un pronostiquée gagnante pour la décennie qui va suivre, celle des années 50. On n’a pas encore vu Gina Lollobrigida dans « Fanfan la Tulipe ». Mais il y a une chose à laquelle personne n’avait pensé : Silvana Mangano déteste la Silvana de « Riz Amer ». Elle déteste cette image de vamp pulpeuse aux cheveux fous. Bientôt elle sacrifie son opulente toison et apparaît les cheveux aussi courts que ceux d’un GI’s américain. Bientôt elle sacrifiera ses formes à coups de régimes drastiques, quittant les rondeurs d’une Jane Russell, elle pourra rivaliser bientôt avec celle des plus faméliques mannequins de chez VOGUE. Silvana ne veut pas être une star à la Gina Lollobrigida, elle veut être une actrice à la Jeanne Moreau.

Il fallait un après « Riz Amer » pour la star. Les portes de la gloire qui s’étaient ouverte devant la jeune actrice n’allaient certes plus jamais se refermer après un tel triomphe mais il fallait quand même continuer cette carrière si magnifiquement lancée. Mais comment faire mieux que « Riz Amer » ?

En réalité, Silvana ne fera pas. Le film était un film très politiquement engagé, tous ses principaux intervenants étaient proches du parti communiste et leur film se voulait contestataire. Mais Silvana fracassa absolument tout sur son passage de déesse érotique, dissolvant au passage le message du film dans les eaux du Pô.

Le triomphe planétaire qui portera le film jusqu'aux Oscar eut un goût amer pour tous ceux qui l'avaient pensé et écrit.

Silvana était la star qui avait porté le film au triomphe commercial en tuant son message social.

Le message communiste mourrait étouffé sous les montagnes de dollars déversés depuis le sac à main Ferragamo de Silvana.



La suite sera alors pour le moins curieuse. Silvana s'installe dès 1949 dans le luxe d'un mariage avec le producteur le plus puissant d'Italie, Dino de Laurentis, fidèle acolyte de Carlo Ponti alias monsieur Sophia Loren. Ensemble ils règnent sur le cinéma mondial.

Si Carlo veille à la carrière fabuleuse de Sophia, Dino de Laurentis semble avoir affaire à plus forte partie avec Silvana.

Alanguie sur des tombereaux de fourrure, couverte de diamants entre deux maternités; elle semble picorer dans les scénarii qu'on lui envoie celui qu'elle daignera tourner...Ou pas.

Sa fille Veronica est née en 1950, Rafaëlla en 1952, Federico en 1955 et Francesca en 1961

Elle mène alors sa carrière tout à fait n'importe comment.

Allant du film d'auteur à la production internationale sans autre ambition que la machine à dollars.

Elle ne donne aucune interview, joue "Garbo en Italie" et ne semble faire du cinéma qu'en dilettante...

Mais est-ce bien possible de rester dilettante quand on tourne essentiellement pour Lattuada, Visconti et Pasolini?

Est-on dilettante quant à la lecture d'un scénario on laisse tomber fort dédaigneusement "Pour le rôle du mari, je veux Clint Eastwood" Et que ledit Eastwood se précipite séance tenante parce que le scénario prévoit qu'il se jettera nu sur Silvana...Qui se fera doubler.

Silvana Mangano se fait au fil des années plus rare mais plus précieuse et donc plus demandée. Follement allurale, extrêmement sophistiquée, elle surgit sur les écrans en éblouissement plus qu'en actrice. Les plus prestigieux magazines de monde se traînent à ses pieds, les plus grands créateurs la supplient pour un seul regard. Elle ne daigne même pas lever un cil.

Deux drames viendront entacher cette destinée que l'on pouvait imaginer à l'abri de tout.

Silvana Mangano perd son fils Federico le 15 juillet 1981, tué dans un accident d'avion en Alaska. Federico était considéré comme un des plus beaux garçons du monde doublé d'un acteur prometteur. On l'avait vu dans "Les trois jours du Condor" avec Robert Redford, dans "King Kong" avec Jessica Lange. Federico meurt brutalement, tué sur le coup à seulement 26 ans.



La mort de son fils semble avoir anéanti le flair du producteur de génie qui va cumuler les échecs commerciaux.

Après 40 ans de mariage, le couple de Laurentis divorce. Un divorce qui fait se gausser la presse et scandalise un peu l'opinion.

Le divorce est prononcé la veille de la mise en faillite de la société de Laurentis. Silvana renonce à son mariage du moins officiellement pour sauver ce qui peut l'être de leurs biens.

Assez pour remettre un gros film en chantier et redevenir puissant parmi les puissants....Un pari risqué "Le silence des agneaux".

Silvana ne profitera pas du retour en gloire des productions de Laurentis. Déjà malade à l'heure du divorce, elle s'éteint le 16 décembre 1989. Elle n'avait que 59 ans. Elle était soignée dans une clinique madrilène pour le cancer du poumon mais ses médecins ne pouvaient rien pour la guérir de son désespoir de vie..


Sans son fils, Silvana n'était pas.



QUE VOIR?


1945 : Le Jugement Dernier : Première fugace apparition de Silvana dans un film français politisant et tourné à Rome par René Chanas.

 1947 : Il Delitto di Giovanni Episcopo : Une modeste apparition encore, dans l’ombre d’Yvonne Sanson mais sous la direction d‘Alberto Lattuada.

1947: Riz Amer: Attention: culte.


 1950 : Mara Fille Sauvage (Il Brigante Musolino): Le pauvre Amedeo Nazzari, emprisonné pour un crime qu’il n’a pas commis s’évade et n’a d’autre choix que de vivre une vie de brigand errant avec sa belle amoureuse Mara-Silvana ! Remarquons que si pour l’Italie, le personnage de Musolino est le personnage titre de cette intrigue, pour le reste du monde, cet honneur échoit à la belle Silvana ! Tête du vrai brigand Guiseppe Musolino alors toujours en vie dans sa prison-asile psychiatrique.


 1951 : Anna : Quels étranges distributions nous devons aux coproductions internationales. Voici Silvana Mangano et Raf Vallone partenaires de la très inattendue Gaby Morlay en mère supérieure et dirigés par Alberto Lattuada qui avec Visconti aura sur tirer un parti fabuleux de Silvana Mangano. Patrizia Mangano, la sœur de Silvana joue sa sœur dans le film. On peut aussi s’amuser à retrouver Sophia Loren dans la figuration.

1958 : La Tempête (La Tempesta) : Silvana, star internationale de grand prestige ne daigne pas traverser les océans et parcourir les continents pour tourner des films. Si Hollywood veut d’elle qu’il se déplace comme il le fait alors sans rechigner pour Ava Gardner. Voici donc Silvana dirigée par Alberto Lattuada entre Van Heflin et Viveca Lindfors. Agnès Moorhead et Vittorio Gassman apportent leur pierre à l’édifice.

 

1960 : Cinq Femmes Marquées : Inspiré de l’histoire vraie de cinq villageoises yougoslaves accusées d’avoir pactisé avec les nazi durant la guerre, voici la très internationale distribution choisie pour leur donner vie à l’écran : Silvana, Carla Gravina, Jeanne Moreau, Barbara bel Geddes et Vera Miles.

1960 : Crimen : Silvana, plus fantastiquement belle que jamais est l’épouse de Vittorio Gassman, coiffeur pour dames soupçonné du meurtre d’une vieille dame. C’est Bernard Blier qui mène l’enquête tel un véritable Hercule Poirot.

 1962 : Barabbas : Il semble que le cinéma des années 60 s’applique à trouver des rôles forts à Anthony Quinn qui n’a qu’à se laisser dorloter par Hollywood et Cinecitta. Le voici en Barabbas, ce qui semble assez évident quand on prend la peine d’y songer. Tout le monde loua le film, admirant dans un même temps qu’il n’ait pas sombré dans l’écueil « péplum » et qu’il égale « Ben Hur » en qualité.

1964 : My Wife (La Mia Signora) : Voici un film à sketches comme c’était alors la mode et dont l’Italie s’était fait une spécialité. Silvana fait couple avec Alberto Sordi et ensemble ils interprètent cinq couples différents.

 1965 : Le Streghe : Un film à sketches où, dirigée par les plus grands, Silvana interprète toute une jolie panoplie de sorcières, donnant la réplique aussi bien à Toto qu’à Annie Girardot ou…Clint Eastwood

 

1971 : Mort à Venise : Le film qui symbolisera à tout jamais l’élégance racée et le talent de Silvana Mangano au cinéma, la débarrassant de cette image de sauvageonne en bas noirs de « Riz Amer » qui la symbolisait aux yeux du public et des cinéphiles depuis 1949. Son altière élégance dans le film de Luchino Visconti est aussi incontournable que la jupe de soie blanche de Marilyn, virevoltant au dessus de la grille d’aération du métro dans «  Sept Ans de Réflexion ». Une des plus élégantes images filmées depuis l’invention de la pellicule !


1987 : Les Yeux Noirs : N’est-il pas magnifique de voir Silvana Mangano retrouver son bel amour de jeunesse pour sa dernière apparition à l’écran ?


 

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